Pozo II

11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 21:07

festival d'éoliennes

Pozo vu du "bunker"

Pas d'images de planche pour ce retour à Pozo des frangins de la Bar Tristan & Colin, mais une petite idée de l'ambiance tout de même! Pour ce trip de Pâques nous avons été gâtés par l'Alliance Bleue, qui a veillé à nous offrir des conditions de vent exceptionnelles dès le début du trip, alors que nos dates ne garantissaient rien!

La "Maman" (si si...) de l'Alliance bleu et son gros pépito

Plus sérieusement, sachez dès à présent tous que pour qu'il y ait du vent au mois d'avril sur les Canaries, il faut s'assurer qu'une zone de basse pression siège paresseusement sur les Açores (cette astuce vous est fournie par le shop local Cutre): vous pouvez alors prendre un low-cost de dernière minute pour Pozo! On n'avait bien sûr pas vérifié... et c'est par du 35 noeuds que nous avons été accueillis (45-50 nds dit-on sur place: et pourquoi pas 90 tant qu'on y est?!).

Ca cartonne

Nav en 4,2 puis 3,7 puis 3,4m²: comme d'hab a-t-on envie de dire... N'empêche que c'est toujours aussi bon de se faire ouvrir avec un kleenex dans les mains et un string sous les pieds! Les 3 premiers jours se sont donc déroulés dans la violence que nous étions venus chercher, au taquet, avec des vagues de pleine face, parfois plus hautes que nous, d'où des wipe-outs assez mémorables... N'écoutant que sa bêtise, l'équipe Leclercq s'est lancée dans l'apprentissage du pushloop dans des conditions calibrées pour l'exercice. On s'est bien fait retourner comme des crêpes: le push, si peu qu'on se décide à le lancer réellement, ça tourne comme une machine à laver! A chacun son style de gaufre par contre: récep tête dans la voile pour Tristan qui s'offre le panneau principal dès le 2^ème jour. Plats sur la nuque pour Colin qui craignait que ça ne tourne pas assez...

Des conditions de malade à Pozo en avril et personne à l'eau...

...de cojones!

Puis s'accélère la série noire du matos: mât 100% carbone cassé dans un rouleau le 3^ème jour, planche craquée dans la largeur le 4^ème (à notre décharge, c'est la planche préférée du loueur, qui reçoit donc quotidiennement), et même un bout de harnais le 5^ème jour! Un peu calmés par ce massacre et la crainte d'un gouffre financier, nous avons progressivement levé le pied. Avis à la population: en fait ça ne coûte rien de casser du matos à Pozo: la facture s'est finalement élevée à 90 euros pour péter un matos complet de l'année (sauf wish, on a pourtant essayé...), loué 15 euros la journée, ça vaut le coup! « As long as you're safe » disait ce cher Juan...

Le spot ultra-flat de Salinas

Tristan: le gendarme le plus cool de la BAR

La fin du trip s'est déroulée avec un vent faiblissant et nous nous sommes naturellement reportés sur nos supports de secours: freestyle et slalom, également disponibles au shop. Quelques flakas (bon ok, 2...) dans la baie avoisinantes de Salinas (ci-dessus) n'ont rien gâché au voyage.