Pour un WE de reprise sur la région, le vent de sud a pas fait les choses à moitié, puisqu'il nous a offert 2 sessions d'affilée! (Amazing!) Une première plutôt costaude à Chasse le samedi (Reprise Part 1 à Chasse), et une deuxième, à mi-chemin entre la pétole, la bonne session, et le pôle nord, le dimanche!

Bapt, Pedro et Denis dans les starting-block

Pour une session à Miribel, ça a été plus que correct, avec de bonnes rafales à 20/25 noeuds (par moments!) et surtout du monde de La BAR présent sur le spot: Denis et Baptiste (qui avaient aussi fait la session de la veille à Miribel), Jonas, Ludo, Pedro, Thib, Lionel et Olivier. Top ambiance! Côté température de la flotte, pour résumer la situation, disons que 2 semaines auparavant, les canards marchaient en mode "footing" sur le plan d'eau. Ca vous laisse imaginer à quel point la première chute faisait mal au crâne! Gants et cagoule pour presque tout le monde, et même combi sèche pour Bapt et Denis. Malgré tout, l'air à 8/9 degrés était plutôt appréciable, et tout le monde a pu profiter de cette petite session assez longtemps! Ca fait toujours plaisir à papa un petit dimanche "La BAR" à Miriboul! A noter que l'on doit ces photos de toute beauté à Jonas, solidement équipé d'un Iphone 4... Faire des photos de windsurf avec un Iphone, je sais pas si on doit fier ou pas, n'empêche que ça rend pas si mal!

Pedro fait le kéké en eslider une main (encore)

Des bouts de bois, un nuage, de l'eau... l'oeil du photographe a parlé

Baptiste en Flaka

Denis est bien bien bien!

La BAR + miribel = bonheur^3

Denis + Miribel + Cut Back = Radical

Bapt' s'apprête à tomber solidement en spock

De la patience, il en faut à Miribel

"Whééé c'est super bien les combi étanches, en plus j'ai trop le style!"

Pedro VS Cigne - Quand on vous dit qu'on fait un sport extrême!

Denis aussi a cédé aux combi sèches! L'arme ultime pour le Léman!

"Youhou!"

Pedro, un quart de secondes avant le choc thermique

La BAR by Jonas

Ok, on a vu plus sportif comme session. Mais malgré les photos de cignes, ou de rider scotché à la flotte, la session a été plutôt sympa, et les riders carrément motivés. Le tout sous le téléobjectif version Iphone de Jonas, ça valait bien un petit article, même pour pas dire grand chose!

Grosse dédicace à Etienne qui est allé faire un tour à la Carro Wave Classic, solidement armé d'une ID 4.5 alors que Taboulet était en 3.3... lui aussi était bien bien bien ce WE!

Pedro.

Vous l'avez peut-être noté en début 2013, la marque Allemande Sailloft (à ne pas confondre avec les Loftsail qu'utilise Pedro) fait son arrivé sur le marché français et cherchait quelques ambassadeurs sur l'hexagone.

Un appel auquel nous avons su répondre par l'intermédiare de Loic Viandier. Il ne s'agit donc pas du tout pour nous de remplir un contrat professionnel basé sur le résultat en compétion mais plus de promouvoir la marque à travers notre passion et notre motivation à naviguer.  Notre objectif premier reste le plaisir. 

Vidéos et photos seront toujours à l'appui afin de partager nos sessions et anecdotes de windsurf.

Voici quelques images pour vous présenter Sailloft, en attendant l'action..

Nous sommes donc trois, Denis, Colin et moi (Baptiste) à naviguer avec des Sailloft pour 2013. La gamme qui existe déjà depuis 15 ans en Allemagne, s'étale aujourd'hui sur 8 modèles différents: vague, freestyle, freeride et slalom.    

Aujourd'hui nous pratiquons principalement du freestyle au sein de la BAR mais de plus en plus de sessions vague lorsque l'occasion se présente. Nous avons donc orienté tous les trois notre choix sur la Quad, qui est la voile 4 lattes de Sailloft polyvalente vague et freestyle et aussi la plus légère de la gamme.

la Quad 4,4 m2 pour Denis

Fourreau assez large et un profil creusé proche du mât

Personnelement pour la petite surface Colin et moi avons préféré prendre la Curve en 3.7 à 5 lattes pour plus de stabilité dans le vent fort..

La Curve en 3,7 pour Baptiste

Impressions générales en nav:

Sans trop rentrer dans les détails, nous avons tous les trois été assez d'accord pour dire que les voiles sont assez faciles à prendre en main, l'équibre est bon et on trouve ses repères de façon assez intuitive.

La voile est stable et assez puissante. Elle nécessite d'être bien étarquée quand le vent prends des tours si on veut pas trop avoir de main arrière et garder de la maitrise. Nous les avons trouvé d'ailleur un peu difficile à étarquer par contre. 

Côté contruction, un peu tôt pour se prononcer mais ca semble bien conçu d'une facon generale, avec des finitions simples mais solides. Hormis le panneau central la voiles est entièrement tramée avec pas mal de renfort.

Le design est ce qu'il est, certains le trouverons peut-etre un peut retro, ça a au moins le mérite de trancher avec les autres marques..

D'une façon générale, voiles faciles et polyvalente, on a pas été déçus!

Plus d'infos Sailloft => http://www.sailloft.fr/

Baptiste

Le titre est un peu clinquant... mais cette journée a vraiment été mémorable, et à plus d'un titre...

"Riders on the storm"...

Tout commence dans la semaine qui précède: lundi 28 janvier, Irelande, une violente tempête permet de lancer la compéition la plus extra-ordinaire que le windsurf ait connu: la "Red Bull Storm Chase" avec des conditions apocalyptiques et des riders d'un autre monde. Windguru le confirme toute la semaine qui suit: prévisions violettes, 52 noeuds sur le tableau du haut (!), cette tempête va faire un tour en France, et balayer toute la côte Méditerranéenne le WE prochain. Partant de là, nous décidons, Etienne, Guillaume, ce bon vieux Bastien Rama et moi-même (Pedro) de filer direction la Coudou ce samedi 2 fèvrier, pour mettre en application ce qui nous a trotté dans la tête toute la semaine: CHARGER DU GROS!

La coudou comme on la voit rarement

Arrivé sur le spot: le guru n'a pas menti. Il lui arrive (trop) souvent de prévoir plus que ce qu'on a en réalité, on est parfois déçu par le guru... et bien là, c'est un de ces jours où l'on aimerait qu'il ait prévu 20 noeuds de TROP! Le spot fume, la mer est déchaînée, les quelques riders présents sont en 3.3, 3.5, ou 3.7 pour les riders de 90kgs ou plus. Dixit certains locaux: "on a jamais vu ça ici!". Nous, comme on est plus malin que tout le monde, on n'a pas plus petit que 4m²! Le temps de croquer dans une fougasse et de régler nos multi-fins, on se fout à l'eau avec Bastien et Etienne, pendant que Guillaume va se percher sur la bute avec son objectif!

Pedro rigging

Bastien se prépare à la tempête

Ready for action!

Une demi-heure à l'eau, une dizaine d'aller-retour, et un constat commun: IMPOSSIBLE. Impossible de sauter, impossible de surfer... impossible de faire autre chose qu'aller tout droit! Plus d'avant bras, on a l'impression d'avoir ridé 3h... en 30 minutes. On se pose au bord une bonne heure pour reprendre nos esprit, pendant que le vent reprend des tours, et on décide tous les 3 la même chose: on y retourne pour quelques bords (parce qu'on a quand même fait 400kms!) et si les conditions sont toujours les mêmes, on rentre chez nous! Et c'est là que la galère commence... une GROSSE galère.

LA GALERE

On part tous les 3 au taquet, toujours à la rue, mais mieux préparé psychologiquement à se faire allumer. Le temps de faire 2 aller-retour... problème: les 2 North de Bastien et Etienne ne sont plus à sur l'eau. Celle de Bastien est au bord, mais Etienne est nulle part. Je rentre au bord, je retrouve Guillaume qui a presque suivi l'action à travers son objectif: Etienne aurait cassé son pied de mât en réception de high jump, et dérive direction la digue dans une mer démontée, avec sa board dans une main et sa voile dans l'autre. Le temps que l'on se rende compte de la situation, on jette un oeil à la digue, et on comprend que 2 riders se sont jettés à l'eau aider Etienne à sortir son matos sans trop de casse, pendant que Bastien se tient debout sur la digue au cas où. Jusque là, situation assez classique pour le spot de la Coudou, avec un rider qui dérive le long de la digue et d'autres riders qui vont l'aider à limiter la casse, on pense la situation quasi maîtrisée... Seulement voilà, quelques minutes se passent, et on voit de loin Bastien se jeter dans l'eau pour aller prêter main forte... y'a une couille.

Je cours direction le bout de la digue pour aller voir ce qu'il se passe de plus près. Sur la digue, c'est l'apocalypse, dur de tenir debout, rafales de flotte qui fouettent le visage et mer qui se fracasse violemment sur les rochers. Et là, surprise: il y a la planche d'Etienne sur la digue. L'équation est simple: ils sont 4 dans l'eau, avec seulement un gréément, et un gréément, ça flotte pas! En fait, Etienne nous expliquera après qu'il a dérivé le long de la digue avec son matos, il a réussi à sauver sa board mais, alors que l'histoire aurait dû s'arrêter là avec une sortie par l'extrémité de la digue avec son gréément, classique pour la Coudou, un fort courant l'a emporté au large!

Sur l'extrémité de la digue, entre les embruns version "seau d'eau", et la difficulté à tenir debout, je parvient légèrement à distinguer 4 petites têtes à une bonne centaine de mètres de la digue qui font le bouchons dans les gros paquets de flotte... ils ont dérivé mais impossible d'en savoir plus. On appelle les secours, et on tente d'observer la situation, complètement impuissant au bord. On a l'impression de revivre le cauchemar de l'an dernier... Les 4 riders sont dans une mer apocalyptique depuis plus d'une vingtaine de minutes, sans fotteurs et ne semblent pas en mesure de rentrer au bord.

Dans l'eau, les riders sont à bout, cela fait quelques minutes qu'ils ont décidé de lacher ce satané gréément, mais malgré tous leurs efforts, ils font presque du surplace, et voit le phare de la digue en minature, entre crampes et tasses d'eau de mer. Les pompiers arrivent... sans bâteau. C'est un peu comme vouloir sauver un avion qui se crash avec une mobylette, c'est gentil, mais ça sert à rien! De longues minutes stressantes se passent, et le premier rider, le plus entraîné, parvient à rentrer sur la digue, il est exténué. Une dizaine de mètres derrière suivent Bastien et Etienne. Ils parviennent finalement à rejoindre la digue quelques minutes plus tard, complètement à bout de force. Vue trouble, du mal à tenir debout, hypothermie... j'ai pas souvenir d'avoir déjà vu des mecs dans un état pareil. Ils ont eu le flippe de leur vie. Dixit Bastien: "si la digue avait été 2 mètres plus loin, je capotais"... Où est le quatrième rider? "On l'a perdu, on ne sait pas où il est...". Aïe. Sa femme l'attend au bord, avec un gone de 6 mois dans les mains... On comprend une dizaine de minutes après qu'il s'est accroché à une bouée pour s'économiser, et il parvient finalement à rentrer.... tout le monde est sauf, c'est l'essentiel!

Direction l'hôpital pour l'équipe de France de natation, et le verdict des médecins est plus que flippant: 1h après être sorti de l'eau Bastien a 34,8 degrés de température, Etienne, 35,2, hypoglycémie, hypothermie... on est passé près d'un nouveau drame...

Morale de l'histoire: une grosse galère peut partir de pas grand chose au départ. Un simple pied-de-mât cassé, on se dirige vers la digue, on pense s'en sortir avec du matos qui tape un peu les cailloux... et on se retrouve en quelques minutes dans un courant innatendu, à lutter contre les éléments pour regagner la terre ferme. Autre enseignement: toujours garder sa board, et lâcher son gréément dès que ça sent le sapin. Ca paraît évident après coup, pas besoin de le dire me direz-vous. Mais quand on se dirige vers la terre, qu'on est à 10 mètres de poser le pied, et qu'on a un gréément à 1500 euros dans les mains... on a pas tendance à le lâcher, quoi qu'on en dise!

16h, nos deux acolytes partis boire une tisane à l'hôpital de la Seyne-sur-Mer, on se retrouve Guillaume et moi sur le spot, avec un vent qui se stabilise un peu à 40 noeuds moyens, claques à 50/55. Thomas Traversa déboule avec sa 3.6 encore stickée de la Red Bull Storm Chase, Antony Ruenes gréé 3.3... du coup je décide de me remettre à l'eau pour conjurer le sort, avec comme principal leitmotiv "quoi qu'il arrive, je garde ma board!". Et là, magnifique session. Une bonne heure en 4m² avec d'énormes paquets qui rentrent sur le spot. Je suis à la rue, impossible de sauter, et pas très serein avec toutes ces péripéties, mais j'arrive encore (presque) à surfer, et je profite de la lumière rasante pour m'en mettre plein les yeux, le spot est hallucinant, et les photos de Guillaume en attestent bien!

Etienne au Bottom, avant le drame

Pedro tape dans le lard!

Solides conditions devant l'île des Embiez

Qui a dit qu'il y avait pas de taille en Méditerranée? Anto aux manettes

Joli 3-6 par Anto

Pedro au Bottom, cherche un vérin 3 tonnes pour remplacer sa main arrière

Pedro: "Ces images sont gravés à jamais dans ma mémoire qu'est dans ma tête!"

Pedro part au Bottom au couché de soleil

Back to the beach

Finalement, la journée se finit bien!

Ouf, la journée se finit, et tout le monde va bien! On passera sur la North Volt 4m² 2013 toute neuve qui dit bonjour aux oursins à l'heure qu'il est, accompagné du wish et du mât North Platinium! Guillaume et moi filons chercher Etienne et Bastien à l'hôpital, et direction Lyon city... le retour ne pouvait pas se passer aussi bien!

Arrivés au niveau de Montélimar, la jauge d'essence du camion indique qu'il me reste 100 kms d'autonomie... sauf qu'on a 130km/h de mistral dans le pif! Je sors de l'autoroute pour trouver de l'essence... 1ère station fermée, 2ème fermée, 3ème fermée... Après 20kms dans la pampa, cette pu** de jauge qui indiquait 100 kms restant sur le réservoir n'indique plus que 5kms (oui, en 20kms). Je fais 500 mètres, la jauge indique 0kms restant, le camion commence à broutter, obligé de s'arrêter pour ne pas tomber en panne sèche. L'histoire ne dit pas tous les noms d'oiseaux qui me sont passés par la tête. Samedi, 23h, il fait nuit, 0 degrés, 130 km/h de vent glacial, et on est coincé en plein milieu du joli petit village de "trou-du-cul sur rhône". On tombe sur une tribu d'abrutis (qui sont surement frères et tonton en même temps...) qui préfèrent se foutrent de notre gueule plutôt que de nous aider, et un gang de motards boutonneux... après les frayeurs qu'on s'est fait dans la journée, plus rien ne peut nous atteindre! Je vous passe les détails, on est finalement rentré au bercail sur les coups de 1h du matin! Merci encore à Laura et Papa Rama pour leur aide inestimable!

Un énorme merci aux 2 riders et à Bastien venus aider Etienne, en espérant que ce genre de péripéties ne se reproduisent pas trop souvent! Big up à Etienne et Bastien, qui se sont donné comme jamais pour nous éviter le drame de trop. Encore une fois, un grand merci à ce bon vieux Guillaume pour ses shoots solides. On aura bientôt plus de superlatifs pour les décrire.

Pour voir l'album complet de Guillaume, et jeter un coup d'oeil à son travail, c'est par là:

http://guillaumedurandphotographie.blogspot.fr/2013/02/la-coudou-storm-chase.html 

Si vous voulez mieux comprendre cette galère et les risque qui y sont liés, voici le récit de ce bon vieux Bastien, disponible par là: 

http://bastienrama.blogspot.fr/2013/02/coudou-en-feu.html

Pedro.

MEILLEURS VOEUX 2013!  Du vent, du soleil et de la fiesta!

Puisqu'il fait maintenenant gris, froid et humide chez nous, nous allons vous réchauffer un peu le cerveau avec un retour sur un trip estival jusque là pas encore dévoilé.

Les ânes, les djellabas, les hammams et les chichas…YALLAH ! Cette fois on y va, embarquement à Lyon, atterrissage à Marrackech, Marocco.

Du grand paysage, spot: "KM 30"

Prenez 5 min, expliquez à votre boss que vous avez un mail urgent à finir avant d’être dispo et laissez vous imprégner de cet article aux couleurs épicés..

Comme chaque été LA BAR se concocte un petit trip traditionnel aux humeurs festives et joyeuses en terre inconnue, histoire d’aller casser du mât au-delà de eaux turquoises du Rhône Lyonnais…

N’oublions pas que Colin et Pedro sont déjà partis un mois cet été, sur Fuerteventura laissant derrières eux certains membres de la team qui étaient occupés à…travailler !

Cette fois les boards de freestyle ne profiterons pas du voyage, substituées par un flotteur au litrage réduit et au shape profilé pour mordre quelques lèvres. Notre « boardbag » se composera donc de 3 voiles, quelques mats un wish, un rouleau de PQ une board de vague..

L'indispensable pour Moulay + deux caleçons

J’en profite en passant pour annoncer officiellement que LA BAR a enregistré un nouveau BARRO dans sa secte de freestyleux desorientés : Denis sera désormais des nôtres !

Ce petit homme, aux cheveux blonds douteux, que j’ai ramassé sur les berges du Lac Léman un jour de vent mollissant, s’obstinait depuis plusieurs années à plancher sur un spot sans vent, sans connaître l’oasis de Chasse. Heureusement LA BAR est passée par là et a redonnée sens à sa vie d’helvète !

Denis est desormais des nôtres (le Suisse rougit au soleil)

Ca fait maintenant plus d’un an qu’il nous traîne dans les pattes. Après avoir réussi aux examens d’entrée (virement de bord + beach start), il devra prochainement subir un ultime test sur le spot de Chasse-sur-rhône, affaire à suivre !

Revenons-en à nos sbires Marocains ! au départ du trip j’annonce donc Pedro, Denis, Fred (invité de marque) et moi-même (Bapt). L’objectif est simple : chausser les straps, gripper du wish !

Moulay "centre ville"

Fred, l'homme au visage Arabique!

Certains de vous connaissent déjà, d’autres comme nous sont encore naïfs quand il s’agit d’aller rider sur le spot de Boujma à Moulay Bouzerktoune !

Tout est pourtant si simple, si flegmatique, si spontané à Moulay que ce trip ne nous aura pas posé grands soucis, les anciens disaient vrais !

Attention présence de Touareg sur le spot

La première semaine avec Denis, du 1er au 7 Septembre, n’étais pas la plus venté, 2 ou 3 sessions sous la dent tout de même et assez de vagues pour mettre à l’eau en surf histoire de mériter le tajine de poulpe le soir.. Nous en avons profité pour également  se promener un peu autour de Moulay, tester les spots de surf alentour comme le « km 30 ». Les vagues présentent bien, les lignes se rangent et l’eau s’éclaicie. Le spot parfait pour surfeur débutants et plus aguérit !

Sur Moulay, les vagues oscillent entre 1m et 1m50 avec assez de vent pour s’envoyer en l’air et contracter quelques rollers aiguisés..

Denis solidement engagé en front!

La seconde semaine, Pedro et Fred débarquent, et ramènent un vent plus soutenu avec eux pour leur premier we.

Pour Fred, il s’agissait de renouer avec le wish puisque habitant de Paname désormais (personne n’est parfait) il s’est vu privé de windsurf depuis quelques années. Certainement motivé par notre soif de planning au sein de LA BAR et les nombreux post sur fb, il décida de nous rejoindre sur Moulay avec ou sans l’accord de sa copine ! Assez improbable pour être souligné, le windsurf nous a réuni 10 ans après…

Quelle surface ce matin?

La journée type commencait forcement vers 11h. Ensuite il fallait nourrir notre caméléon adoptif Maurice. Confortablement installé dans notre chambre depuis plusieurs jours, Maurice est friand de criquets, ce qui nous facilita pas la tache mais la video prouvera un certain résultat ! Puis vient le petit déjeuner et un vent qui forci peu a peu.. car en Septembre le vent est plus capricieux le matin.

Petit déj' local!

Rituel matinal avec Maurice

Baptiste au Bottom

Fin de session sur marrée basse

Les sessions s’enchaînent, les lignes se creusent de plus en plus loin sur l’horizon et l’excitation recherchée est à son summum.

Pedro sur le pic

'smile'

Deux mètres de houle bien calés nous promènent le long de la cote Marocaine. La notion de travail ou de stress, inadaptée a notre existence d’être humain, s’échappe le temps d’appuyer quelques solides bottoms..au bout de 3 ou 4 virages, sourire niais dans le coin de la bouche garantie!

ça se creuse

      Bapt en surf

Navigation en 4.4 Boxer pour Baptiste et 4.5 PureLip pour le Pedro.. quelques rotations arrières et avant s’enchaînent..

      Pedro en front

Le soleil se couche sur une ciel fort violacé, on est plus que deux sur l’eau, la marée descend, il est temps d’allé se poser boire un thé à la menthe sur un fond de Dub Incorporation.

Sourire Marocain

Coucher de soleil 'presque' parfait... :)

LA BAR style

Ce trip restera à jamais gravé dans nos mémoires qui est dans nos têtes...solide !

Plus d'images ici:

MAROCCO-Sept-2012

Vidéo prochainement..

Baptiste

Titre inspiré par mes amis bretons, repris d'une vidéo culte de 2007 de Xavier Huart,

Joyeuses fetes à tous les amis de la BAR,

Aplouf Ben